Déresponsabilisation

Publié le par Bonni

Le mot d'ordre de ces dernières décennies est la déresponsabilisation étatique de la population.
Comment pouvons-nous encore accepter cela ? Au lieu de responsabiliser les citoyens et de les laisser s'assumer, les hommes d'Etat passent leur temps à réglementer, en décidant de ce qui est le mieux pour les autres.
Cette perte continuelle de liberté va en s'empirant. Les français sont encore dupes, mais pour combien de temps encore ? Peut être qu'un jour un homme politique nous expliquera qu'il est obligatoire de se brosser les dents après chaque repas, sous peine de sanction, car sinon cela engendrerait des coût trop élevés pour la sécurité sociale ? Ainsi les gens se rendront peut être compte qu'on les prive de leur libre arbitre ! Et encore...
Après je constate avec effroi que des députés se permettent encore de rejeter les propositions libérales comme s'il s'agissait de manipulations diaboliques ! Mais l'Etat en faisant ce genre de politique ne protège pas le citoyen, il le prive.
A force de déresponsabiliser, on finit par faire des français une population d'assistés. Et ici l'Etat décide de la façon dont on est obligé de vivre.
Alors on fait des lois pour nous empêcher d'être dangereux pour nous même, parce qu'avec notre système de santé, ce serait les autres qui payeraient pour nous. Mais au lieu de remettre en cause la liberté que nous avons de nous comporter comme on le décide sans faire de tors aux autres, peut être qu'il faudrait remettre en cause le principe même, la base de notre système de santé.
Cette spirale négative referme de plus en plus notre espace de liberté, déjà si exigu, dans un pays qui pourtant reconnaît la liberté comme principe primordial et fondateur.
On se voit obligé de choisir un médecin traitant unique, de mettre une alarme a nos piscines, de porter un gilet de sauvetage de couleur vive sur les jet skis... j'en passe et des meilleures...
Alors peut être que ce ne sont que des détails, et que tout le monde ne fait pas forcément de jet ski, mais à force de réglementer sur les détails, plus aucun choix ne nous sera possible, et seule la décision étatique sera envisageable.
La planification a déjà montré ses limites par le passé. L'avenir ne nous sourira que lorsqu'on commencera à remettre en question cette dictature privatrice de l'Etat.

Publié dans Coups de gueule

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